Hôtel van Eetvelde

M. Edmond van Eetvelde, secrétaire général pour l'Etat indépendant du Congo, fait appel à Victor Horta pour matérialiser sa réussite sociale dans la pierre, et pour lui permettre d'organiser des réceptions dans une demeure appropriée, et d'un style novateur.



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Art nouveau en Belgique - Art nouveau - Édifice Art Nouveau - Habitation majeure de l'architecte Victor Horta - Patrimoine du XIXe siècle

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50° 50′ 50″ N 4° 22′ 50″ E / 50.847205, 4.380586 L'hôtel van Eetvelde est un magnifique hôtel spécifique de style Art nouveau (2-4 avenue Palmerston à Bruxelles) conçu par l'architecte Victor Horta en deux étapes à l'angle du square Marie-Louise et de l'avenue Palmerston.

Façade du n°4

M. Edmond van Eetvelde, secrétaire général pour l'Etat indépendant du Congo (qui est toujours à l'époque la propriété privée de Léopold II), fait appel à Victor Horta pour matérialiser sa réussite sociale dans la pierre, et pour lui permettre d'organiser des réceptions dans une demeure appropriée, et d'un style novateur. Notons d'ailleurs au passage que Léopold II avait idéalement compris que l'Art Nouveau était parfaitement adapté à valoriser les matériaux du Congo, tels que bois précieux, ivoire, etc. C'est là l'une des raisons pour lesquelles ce style fut prépondérant dans la décoration de la section coloniale de l'exposition mondiale de 1897, installée à Tervueren.

L'audacieuse façade des n° 4 et 6 et sa structure métallique apparente remontent à 1895. L'architecte s'y révèle spécifiquement novateur, tout comme pour les espaces intérieurs organisés autour d'une verrière baignant d'une douce clarté les espaces de réception au raffinement extrême. Des vitraux reprenant des formes végétales viennent (au droit des colonnes) prolonger le mouvement des colonnes métalliques supportant la verrière ; qui pourraient être apparentées à des troncs desquels sortiraient le feuillage des vitraux. A l'origine, le sol du hall localisé sous cette verrière comportait même des dalles vitrées perfectionnant l'éclairage des caves. A l'intérieur de l'édifice, Victor Horta a créé des espaces modulables par le biais de cloisons coulissantes. Le décor de la façade est particulièrement sobre, même si les motifs en mosaïque se compliquent vers le haut, comme pour annoncer celui de la balustrade du balcon supérieur. Les linteaux droits des portes-fenêtres du dernier étage supportent directement la corniche, rythmée par de nombreuses consoles. Horta utilise une structure métallique imposante qu'il déploie soit pour supporter les étages en léger ressaut (les consoles), soit pour encadrer les fenêtres par des montants verticaux et des linteaux un peu arqués. La structure porteuse lui sert à beaucoup ouvrir dans cette façade, elle , non porteuse. Il affiche l'utilisation du fer, matériau en plein essor dans la construction de bâtiment durant la fin du 19ème siècle. Une poutre est laissée apparente au rez-de-chaussée. Il fait preuve d'avant-gardisme puisque ce genre de structure porteuse est utilisé pour la première fois dans le cadre d'une maison privée. Qui plus est , il a la volonté de rompre subtilement l'organisation de la façade conçue par symétrie, comme il était coutume jusque là ; la porte d'entrée est rejetée à l'extrémité de la façade.

Réalisé trois ans plus tard, l'extension d'angle (n° 2) se reconnaît facilement par sa façade en pierre soigneusement taillée. Elle était conçue pour ajouter un bureau et une salle de billard à la demeure principale, avec laquelle ces pièces communiquaient. Pour le reste, elle comprenait aussi des appartements de rapport. Son style est plus orné et rappelle la maison personnelle d'Horta qu'il vient d'achever rue Américaine à Saint-Gilles. Cette tendance à privilégier l'ornementation ne se démentira plus dans ses réalisations postérieures. Tant la porte d'entrée que les encadrements de fenêtre portent la marque de ce souci par la variété et la sensualité des lignes creusées dans la pierre.

Les boiseries du bureau, en acajou clair du Congo et corail selon les vœux de son commanditaire forment un des plus beaux décors toujours existants, dû à l'architecte.

En 2000, l'hôtel van Eetvelde a été inscrit avec trois autres constructions majeures d'Horta sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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