Synagogue de la rue Pavée

Ne disposant que d'une bande de terrain biaise et particulièrement étroite, Guimard a construit le bâtiment tout en hauteur.



Catégories :

Classé monuments historique (France) - Synagogue de Paris - Édifice religieux du 4e arrondissement de Paris - Édifice Art Nouveau - Art nouveau - Art nouveau en France - Le Marais

Recherche sur Google Images :


Source image : fr.structurae.de
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Synagogue Quartier : Marais / Les Halles. Informations : rite ashkénaze... Accès : 10, rue pavée. 75004 PARIS. Quartier : Marais / Les Halles. Saint Paul... (source : parisinfo)
  • La synagogue de la rue Pavée, de rite ashkénaze, a été édifiée en 1913 par Hector Guimard, architecte et designer réputé pour avoir réalisé les entrées du ... (source : yavlin)
  • Située dans le quartier du Marais juste à côté de la bibliothèque historique de la ville de Paris et de la rue des Rosiers, dans le quartier juif, ... (source : cliophoto.clionautes)

48°51′21.5″N 2°21′37.75″E / 48.855972, 2.3604861 La synagogue de la rue Pavée est une synagogue de Paris, localisée au numéro 10 de la rue Pavée, au cœur du quartier juif du Marais, surnommé Pletzl dans le 4e arrondissement. Elle a été réalisée en 1913 par l'architecte Hector Guimard, le maître parisien de l'Art nouveau, pour Agudas Hakehilos (?????????????????????, Union des communautés), une association issue de neuf sociétés israélites orthodoxes d'origine principalement russe, présidée par Joseph Landau. Elle témoigne de l'arrivée massive d'immigrés d'Europe de l'Est au début du XXe siècle. La construction est en pierres agglomérées creuses sur armatures en béton armé. Elle a été officiellemnt inaugurée le 7 juin 1914, mais elle était déjà en service depuis octobre 1913.

Ne disposant que d'une bande de terrain biaise et particulièrement étroite (5 m x 23 m), Guimard a construit le bâtiment tout en hauteur. En façade, la verticalité (12 m) est accentuée par les étroites fenêtres et les pilastres continus. Le volume intérieur est aussi entièrement vertical. Il comporte deux étages de mezzanines de part et d'autre de la travée centrale. La nef est éclairée par des verrières au plafond et une vaste baie vitrée dans le mur du fond.

Le mobilier (luminaires, chandeliers, appliques et bancs) mais aussi le décor végétal stylisé en staff et les garde-corps en fonte sont aussi des créations d'Hector Guimard. On retrouve dans les dossiers des bancs le même mouvement ondulant que sur la façade et ils sont ornés de motifs triangulaires. Au départ, il n'y avait pas d'étoile de David sur la façade mais également un triangle, comme on peut le voir sur les vieilles photos. L'étoile de David date peut-être de la rénovation selon-guerre.

La synagogue, financée entièrement par des fonds privés, fut inaugurée le 7 juin 1914 sans représentant officiel du Consistoire central.

Seul édifice cultuel de cet architecte, il a été classé le 4 juillet 1989 au titre des monuments historiques y compris l'ensemble des éléments liturgiques.

Lors de la veillée de Yom Kippour en 1941, le bâtiment fut dynamité en même temps que six autres synagogues parisiennes[1] par des collaborateurs à l'occupant nazi, antisémite. Elle fut ensuite partiellement restaurée (surtout la porte d'entrée ne le fut que sommairement, et non remise à l'état original).

Selon Magalie Flores-Lonjou et Francis Messner, le plan de cette synagogue, dans lequel l'espace réservé au culte est rejeté à l'arrière de l'édifice, de sorte que des salles de cours et des bureaux puissent occuper la partie avant, montre une volonté d'associer le culte aux autres activités, volonté caractéristique du judaïsme orthodoxe, s'opposant en cela aux synagogues du consistoire[2].

Cette synagogue est toujours en activité. Elle fait partie des synagogues orthodoxes non-consistoriales. Il n'est pas envisageable de la visiter en temps ordinaire, mais uniquement lors d'occasions spécifiques comme les Journées du patrimoine.

icône monument classé
Cette Synagogue, y compris l'ensemble des éléments liturgiques immeubles par nature fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 juillet 1989[3].

(M) Ce site est alimenté par la station de métro : Saint-Paul.

Notes et références

  1. (en) Carol Herselle Krinsky, Synagogues of Europe : Architecture, History, Meaning, Dover Publications, 1996, 480 p. (ISBN 0-486-29078-6) [prés. en ligne], p.  253.
  2. (fr) Magalie Flores-Lonjou et Francis Messner, Les lieux de culte en France et en Europe : Statuts, Pratiques, Fonctions, Peeters Publishers, coll.  «Law and religious studies», Leuven / Paris / Dudley, 2007, 308 p. (ISBN 978-90-429-1857-3) , p.  237.
  3. Base Mérimée

Voir aussi


Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Synagogue_de_la_rue_Pav%C3%A9e.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 19/03/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu