Maison Cauchie

La Maison Cauchie œuvre de Paul Cauchie fait partie des chefs-d'œuvre méconnus de l'Art nouveau à Bruxelles, en bordure du parc du Cinquantenaire.



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Villa d'architecte - Musée bruxellois - Monument bruxellois - Patrimoine du XXe siècle - Édifice Art Nouveau - Art nouveau - Art nouveau en Belgique

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50°50′18″N 4°23′43″E / 50.83833, 4.39528

Maison Cauchie - Etterbeek 1905

La Maison Cauchie œuvre de Paul Cauchie fait partie des chefs-d'œuvre méconnus de l'Art nouveau à Bruxelles (Etterbeek), en bordure du parc du Cinquantenaire. Construite en 1905, elle a été sauvée de la disparition par Guy Dessicy et son épouse, Leo.

Une façade publicitaire

Paul Cauchie n'est pas l'unique architecte à avoir construit sa propre maison. Mais, en fait, il n'en a pas construit énormément d'autres… Cette maison est un manifeste où l'artiste «d'avant-garde» et sa femme peintre Catherine Vœt, surnommée Lina (1875-1969), affirment leurs goûts, et se servent de la maison comme panneau publicitaire pour diffuser et vendre leur talent. À une époque où le conformisme social était plus pesant qu'aujourd'hui, il y fallait une certaine audace.

La maison Cauchie tient probablement davantage de la peinture, de l'expression figurative que de l'expression architecturale, ici particulièrement linéaire et géométrique. Les matériaux nobles, typiques de l'architecture art nouveau, sont ici remplacés par un crépi qui enduit la façade à la manière d'une toile de tableau. La pierre bleue est réservée au soubassement alors que des colonnettes en fonte supportent le perron du rez-de-chaussée.

Les sgraffites, composés de motifs stylisés bien différents, témoignent d'un amour pour le travail soigné et maîtrisé. La surface picturale est centrée entre les pilastres latéraux alors que des bandes plates verticales sont prolongées par les montants en bois des balustrades. Une cariatide aux bras levés soutient un cartouche «Par nous, pour nous», véritable profession de foi dans une démarche artistique personnalisée qui couvre de la façade à la décoration intérieure, entièrement conçue par le couple d'artistes. Autour de la fenêtre ronde du dernier étage, un groupe de femmes représentent l'architecture, les beaux-arts et les arts appliqués.

Détail rez-de-chaussée, gauche
Détail rez-de-chaussée, droite

Les profilés plats et les plaques en fer plein des balustrades, les formes géométriques ou la répétition de certains motifs comme les roses stylisées témoignent de l'influence qu'exerce sur l'artiste un autre courant, plus moderne, de l'art nouveau incarné par l'école de Glasgow de Charles Rennie Mackintosh ou encore de la Sécession viennoise. L'importance de la décoration peinte intérieure, comme insérée entre les verticales des meubles et des boiseries, participent de la même inspiration.
Défigurée par ses occupants qui n'hésitent pas à recouvrir les sgraffites de papier peint, puis abandonnée après la mort du couple Cauchie, la maison faillit être remplacée par un quelconque immeuble à appartements en 1971. Sous la pression des défenseurs du patrimoine, elle est classée avant d'être patiemment restaurée par ses nouveaux propriétaires, Guy et Léo Dessicy.

Au cours d'une discussion, en 1979, avec Guy Dessicy, Hergé avait émis l'idée de transformer la Maison Cauchie en musée Tintin. Le projet n'aboutit pas malgré leurs efforts, mais quelques années plus tard vint l'idée concrétisée du Centre belge de la bande dessinée, sis dans les anciens magasins Waucquez, fabriqués en 1906 sur les plans de Victor Horta.

Entre 1981 et 1988, la maison est restaurée avec soin par les architectes Jean-Jacques Boucau et Xavier de Pierpont et une galerie d'art aménagée en sous-sol, alors que les sgraffites sont restaurés d'une manière remarquable par les peintres Marc Henricot et Walter Schudel (1981).

Un musée bruxellois

Détail 1er étage
Détail 2e étage

La Maison Cauchie fait partie des musées bruxellois, elle est accessible au public le premier week-end de chaque mois ou sur rendez-vous pour les groupes. Le rez-de-chaussée, orné de nombreux sgraffites et panneaux décorés, œuvres de Lina et Paul Cauchie a fait l'objet d'une restauration et contient toujours du mobilier d'origine. Au sous-sol, on découvre l'atelier de l'artiste, agrémenté de photos, documents et tableaux.

Bibliographie

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